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Marseille Cassis, un enchantement chaque année ! Récit par Karine

40ème Marseille Cassis, les tortues dévalent La Gineste

J’ai pris cette année pour la 8ème fois consécutive le départ du Marseille Cassis ce dimanche 28 octobre ! Toujours la même émotion, accrue cette année par la présence de mes copains de la Foulée, qui pourront témoigner combien les retrouver au départ m’a mis du baume au cœur !

Ce n’était pas prévu que nous nous retrouvions, j’arrivais de Cassis et eux étaient sur Marseille, et nous avons pu nous retrouver, et pour moi c’était fantastique de vous avoir avec moi sur ce que vous appelez « ma course » !!!

Je ne sais pas pourquoi, mais oui, c’est ma course fétiche. De l’arrivée au départ, des vagues de sensations, d’émotions différentes m’envahissent.

Tout d’abord, passé le contrôle des SAS un peu longuet, c’est l’euphorie devant le stade Vélodrome. 20 000 personnes cette année qui attendent le coup de sifflet !!! Pas une faille, pas un heurt ! Bonne humeur, chants sont de rigueur, on se sent unique au milieu de cette foule, heureux d’ y être et on se laisse porter par la gaieté ambiante.

Puis le départ, avec cette foule qui acclame, ce qui contrebalance le fait que l’on a du mal à se frayer son chemin ! Et puis c’est parti, ça discute, ça rigole sur les 5 premiers kms.

Puis ça commence à monter, puis encore. Et à partir du 7ème km après le virage en épingle, ce qui me marque chaque année, c’est que là, plus un bruit, plus rien, que des souffles haletants et différents !

Chacun va puiser je ne sais où, chacun à sa façon pour parcourir ces 3 kms qui nous feront dépasser le mythique col de la Gineste !!!

Moi, chaque année, je me dis que c’est la dernière, et puis il arrive ce col avec les musiciens en haut, et là on a presque l’impression que c’est terminé... Ça y est le col est passé, un immense soulagement me gagne c’est bon. Et cette descente salvatrice (euh… au début !), et ça descend, et ça descend, et là juste une idée en tête : l’arrivée. Moi cette année en plus je voulais faire moins de 2 heure, alors j’ai tout donné dans la descente.

Et puis ça y est, Cassis se profile. C’est toujours la même magie cette carte postale en contrebas, avec le petit bateau sur cette mer d’huile avec le soleil (même cette année), j’ adore, ça me coupe le souffle.

Mais ce n’est pas fini, et avec l’arrivée changée depuis 2 ans, et bien il faut remonter un peu sur les 3 derniers kms ! c’est trop dur !!!

J’ai tellement donné dans la descente que je n'en peux plus… J’ai envie de tout arrêter mais je continue en me disant tant pis, il faut aller jusqu’au bout, et ce n’est pas encore cette année que tu feras moins de 2 h (et Jacques et Hervé vont encore se moquer !)

Et puis les vignes, les encouragements des 2 derniers kms, ça m’aide, bien que toute seule. Personne pour me motiver et je continue sans regarder ma montre. Et puis l’arche au bout, je la vois enfin, une toute petite accélération mais vraiment petite, et puis ça y est, c’est fini ! Et je regarde ma montre : oh surprise, 1h57 et 30 s !!!

J’ai pu enfin passer sous la barre des deux heures : vous pouvez pas savoir comme je suis TROP CONTENTE !!! Et vous savez quoi ? C’est parce que j’ai eu une énergie positive que je n’avais jamais eu jusqu’alors au départ : mes copains de la Foulée en course. Et Laetitia, Nathalie, Jean François, et Evelyne malheureusement malade pour m’encourager sur le bord de la route au départ. C’est grâce à vous j’en suis sûre, alors vous savez quoi ? Faut revenir avec moi !!!

Merci à tous, à l’année prochaine ! Moi en tout cas j’y retourne !!!

Photos associées : Marseille Cassis 2018


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