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Formidable aventure sur le Madeira Island Ultra Trail - 115km D+7200 racontée par Jérôme.

MIUT - What an amazing journey !

Je commence mon récit à 7 heures du départ (Vendredi soir minuit). Je suis dans mon lit, après une petite sieste.

Je fais un point sur ma prépa, ce qui a été :
Un certain enchaînement de km, du micro-circuit, du fractionné en côté, des rando courses, quelques courses de préparation, …

et ce qui a moins été :
Une tendinite persistante au talon d’Achille, une cheville droite un peu bloquée, des week-ends chocs un peu plus lights que prévus, un manque de D+ peut-être.
Bon, je ne peux plus grand-chose sur ma préparation, juste essayer de ne pas me tromper dans mes derniers choix, vestimentaires, alimentaires, …
Je pars sur du classique :

  • Brooks Cascadia pour le confort (mais pas pour l’adhérence) au détriment des Hoka Speedgoat 3 qui ont plus de chance de me donner des ampoules
  • Short et Tee-Shirt Nike, chaussettes Salomon, bandeau Buff (j’aurais dû prendre ma casquette bleue Nike ☹)
  • Sac Salomon 2 flasques d’eau + 2 pom-potes + 2 barres isostar + Quelques tablets Isostar à la place de la boisson sport + carquois avec mes nouveaux bâtons Black Diamond 130cm
  • Veste Goretex North Face
    • + le matériel obligatoire relativement light :
    • 2 frontales. 1 Petzl Nao avec 2 batteries (que j’avais achetée à Arno, une grosse pensée pour lui qui avait lancé l’idée avec Paula de ce MIUT 2019 déjà en 2017) + Seconde frontale D4 la plus légère possible.
    • Le classique couverture de survie, strap, sifflet + un billet de 10 + carte d’identité + Téléphone + la Suunto S9 en mode Ultra (50h) sans notifications et sans cardio.

Bref, comme souvent j’essaye de faire dans la légèreté. Confirmé quand je compare avec le sac de Paula qui prévoit tout et un peu trop ? 😉
Elle me propose un Smecta, j’accepte et le mets dans mon sac (première fois que je pars avec en course, est-ce un signe ?) + un pansement et un compeed.
Le sac que nous récupérerons à la base de vie au km61 est également préparé avec un change Teeshirt, chaussettes, les Hoka, la casquette FM, à manger, de la NOK, une power bank.
Après une traversée de l’île en bus, nous arrivons vers 23h à Porto Moniz au Nord-Ouest de Madère, jolie petite ville en bord de mer. Paula et moi avons pris le dernier bus et nous avons dû attendre quelques retardataires. Keep cool Paula.
Il fait relativement doux mais il y a un sacré vent, ça surprend. Nous finissons de nous préparer et déposons notre sac pour la base de vie. Un petit pipi, le fameux pipi de la peur et nous nous rapprochons de la ligne de départ. Nous entrons dans le sas très vite et nous retrouvons très proches de l’arche de départ. Je vois le grand vigneron beaujolais à 30m devant.

Départ/ Porto Moniz Samedi 00 :00

D’habitude, avant une grosse course, j’ai toujours une émotion en pensant aux heures passées à préparer l’évènement, aux sacrifices familiaux, aux personnes que je ne veux pas décevoir… Là, je crois que la peur annihile cette émotion.

Le départ est lancé sur la musique de Final Countdown, Rocky Theme (Eh oui, c’est effectivement le décompte final). Le parcours est connu. Ça commence tout de suite par une montée de 400mD+ sur une route, pente à environ 20%. Tout le monde marche, même les élites. Je commence à me réchauffer. J’essaye de trouver le bon compromis entre bien me placer et ne pas me griller.

A la fin de cette montée on tourne à droite et on passe dans un tout petit chemin qui descend assez vite. Les premiers escaliers de la course arrivent (et pas les derniers). Quelques petits bouchons mais rien de grave. Ça râle dans le peloton (1/3 de Français, 1/3 de Portugais et 1/3 autres), calm down.

Je fais ma première presque chute sur un léger moment d’inattention. Je pense au sketch de Yohann Metay sur le gars qui se blesse au GRR 500m après le départ sur un trottoir… ça serait dommage.

Au bout de cette descente, nous sommes presque redescendus au niveau de la mer et arrivons dans le village de Ribeira da Janela où les habitants nous attendent comme le passage du Tour de France, tapent dans les mains, très grosse ambiance, ça fait plaisir, ils sont sympas ces Portugais. Un gars que je suis (un Français) casse un de ses bâtons. C’est con ça. J’ai envie de lui dire que je connais quelqu’un qui a fait le TMB avec un seul bâton et ça ne l’avait empêché de me lâcher dans les montées (Dédicace Guigui).

Ça remonte très sec, d’abord entre les habitations en coupant par des escaliers ce qui semble être un col routier. Les lumières des frontales (lumière rouge) devant dans la montée et derrière (lumière blanche) dans la descente que je viens de terminer donnent un super spectacle.
Nous quittons les habitations et entrons entre des cultures et une nature luxuriante.

Cette deuxième montée fait environ 1100mD+ et nous mènera jusqu’au premier ravito à Fanal au km14. Elle est entrecoupée de quelques parties plus roulantes où tout le monde relance, donc je relance. Je suis à l’écoute de mes sensations, pour l’instant tout va bien, pas de douleurs aux tendons ou aux chevilles, le rythme est correct, pas trop élevé, je pense me situer en milieu de peloton.
 

Fanal / 14,5km / 1500m D+ / 2H43

Il y a de l’effervescence sous le chapiteau, je ne m’attarde pas, je prends quelques cubes de fromages, des Tucs et des olives et vamos.

Je sors de la tente et je ne vois personne devant moi, bizarre…

Il commence à faire sérieusement froid. Je suis toujours en Tee-Shirt + manchettes FM.

La montée continue encore un peu mais bcp moins raide, il y a bcp de brouillard. Après quelques centaines de mètres, je mets ma veste au-dessus de mon sac, je mettrai les gants peu de temps après. On discerne ce qui ressemble à une steppe africaine, continent finalement pas si loin (500km).

Première vraie descente, comment dire, bien casse-gueule au début. Nous sommes en file indienne. Je ne prends pas de risque en essayant de doubler. Je suis derrière un gars avec des Salomon aux pieds. Il arrive à faire cette descente sans tomber, un vrai miracle vu le nombre de glissades auxquelles j’ai assisté.

Bcp de pierres ou de marches glissantes, pas de chute pour moi. Cette descente est longue. Je vais souvent avoir cette sensation durant cette longue journée.

Chao de Ribeiro / 21,7km / 1635m D+ / 4H03

Ravito, je ne reste pas longtemps. Remplissage de flasques + quelques trucs salés.
Toute petite partie en descente sur du bitume, ça fait du bien j’avoue.

Et là, le drame, nous tournons à droite dans un champ et commençons la montée vers Estanquinhos, 1300m D+. Forcément, très raide, en escaliers, il faut débrancher le cerveau et se mettre dans le rythme. Je pense à la montée de la Moucherotte faite l’année dernière. Ça rassure de savoir que ce sont des choses déjà faites.

Je suis une fille à couette et tenue Salomon bleue pendant un certain temps, elle avance à un bon rythme. De temps en temps, certains s’arrêtent faire une pause. Je me l’interdis, pas si tôt dans la course. A part la jupette bleue, je n’ai pas beaucoup de souvenir de ce passage (mémoire sélective ?).

Je commence à avoir un peu mal au ventre, ai-je pris froid sur le ventre sur les hauteurs ? A suivre …

La fin de la montée est nettement moins pentue. La nuit redevient bien fraîche en altitude. Le ciel étoilé est superbe.

Estanquinhos / 32,5km / 2985m D+ / 6H43

Pas mécontent d’y être. Je ne me sens pas super en forme. Je prends ma première soupe avec vermicelle et cherche en vain des toilettes. La pause se fera dans la nature. Ça fait du bien mais ce n’est pas top non plus.

Le soleil se lève et apparaît une mer de nuage. Super première vue ensoleillée de la journée, ça promet. Première pause photo mais il fait encore un peu sombre.


 

La descente est globalement assez roulante (pour Madère) avec quelques portions plus steep.


Mon genou droit commence à me faire souffrir, merde. J’avais espoir que mes semelles orthopédiques corrigent cela mais non. Je sais que je peux continuer à avancer mais moins vite en descente et sur le plat, et surtout sentir cette douleur pendant peut-être encore 20h n’était pas dans
mes plans.

Si j’ajoute des crampes d’estomac régulières, je prends un sérieux coup au moral et pense que ça va être compliqué de finir. Il faut cependant essayer de chasser ces pensées négatives. J’arrive ensuite dans une des parties que j’ai préférées. Nous sommes en balcon dans la forêt
tropicale dans une ambiance digne d’Indiana Jones et l’arche perdue. Je trottine sur cette partie qui est super. Ça remonte un peu le moral.


Rosario / 40,8km / 2985m D+ / 8H20

Nous partons pour une section qui a l’air moins difficile sur le profil. Je rattrape un Français (retraité) avec qui je commence à parler. Il est de Thionville. Nous discutons du Luxembourg où il va s’entrainer. Il me parle d’une montée très raide après le prochain ravito le long d’une canalisation (je pense qu’il parle d’une Levada, les fameuses canalisations qui serpentent Madère), ça ne m’effraie pas plus que ça. Il a fait un paquet de courses dont la Diag. J’ai l’impression que tous les Français avec lesquels j’ai parlé avaient fait la Diagonale des Fous. Et ils disaient que le MIUT n’était pas une course tellement plus facile.

Nous récupérons dans la montée des coureurs du 85km qui vont partager dorénavant le parcours avec nous, dont une fille avec qui nous parlons un peu. Elle nous indique que ses 2 amis sur le 115km viennent d’abandonner au prochain ravito alors qu’ils sont très expérimentés en ultra (dont GRR !). Pas fait pour me rassurer tout ça.

Cette montée n’est pas particulièrement difficile et longue. La fin fait un peu penser au sommet du Maido à la Réunion. Nous basculons sur une descente sur route. Mon genou droit me fait vraiment souffrir et j’ai toujours mal au bide.

La météo est très bonne dorénavant et nous comprenons que nous allons avoir une super journée.

Encumeada / 47km / 3590m D+ / 9H50

L’endroit est sympa, c’est un grand restaurant panoramique. Je me restaure bien, des pâtes et de la soupe au vermicelle.

Passage aux toilettes et au poste médical (spray froid sur le genou et cheville, effet très limité, et médicament pour le ventre, sans effet non plus).

Nous continuons à descendre un peu et là d’un coup ça remonte. Nous longeons la fameuse canalisation qui est une vraie canalisation et pas une Levada. C’est extrêmement raide, je pense n’avoir jamais grimpé une telle pente. Tout le monde est à l’arrêt. Il faut faire attention de ne pas basculer en arrière en se redressant. Heureusement, il y a des escaliers et elle ne dure pas trop.

Ensuite, nous entrons dans un passage très beau en balcon, en plein soleil, qui m’a semblé interminable. La pente n’est pas trop prononcée.

Nous croisons quelques randonneurs sur cette partie dont un groupe de Néerlandais en folie. Les positions sont relativement figées dorénavant.

Nous arrivons enfin à un col, il me fait penser au col des bœufs à la Réunion. Maintenant 1000m D-, c’est le tarif standard à Madère. Bcp d’escaliers comme d’habitude. J’ai l’objectif mi-course (61km) en tête et la base vie à Curio del Freias. Je pense que Cédric sera là et je pourrais récupérer une casquette car l’insolation me guette.

Au col, on nous annonce 5km only downhill. Sure ? Yes ! Sur le profil, on voit que ça remonte quand même pour le ravito ! Nous retrouvons une route et nous croisons les coureurs qui sortent de la base vie. Je me dis que je peux éventuellement croiser Paula. Ça aurait été sympa. En fait, il s’en est fallu de quelques minutes. La remontée vers le ravito est effectivement bien cassante mais relativement courte.

Curral Das Freiras / 61km / 4485m D+ / 13H26

J’arrive quand même bien entamé au ravito, mais moins qu’à l’UT4M100 l’année dernière. Cédric est là, il me donne des nouvelles de Paula. Elle a eu du mal, mais j’ai confiance en elle. A part un problème à sa cheville, je suis convaincu qu’elle ira au bout. Je me dois donc de continuer aussi 😉

Je passe d’abord au ravito pour manger des pâtes et du riz, recharger les gourdes, je remplis pour la première fois de la course ma troisième flasque, Réserve 1,5l d’eau.

Passage aux toilettes ☹

Je passe ensuite dans le gymnase où Cédric m’attend, il récupère mon sac. Je change de chaussettes (+NOK) et tee-shirt. Je mets dans mon sac 2 pom-potes et 2 barres Isostar. Ça fait du bien de s’assoir. Je vais ensuite au poste médical pour demander un strap pour mon genou droit et quelque chose pour mon ventre. Pas un succès là encore. Le strap partira au bout de 2 heures.

Contrôle du sac et je repars gonflé à bloc (c’est tout relatif). Check avec Cédric. Il me dit que j’ai l’air bien. Je sais que la plus belle partie de la course va arriver bientôt, celle qui me fait rêver depuis 2 ans. Je reviens rapidement sur un gars du 85km. Il a une casquette du GRR. Il me dit que j’ai l’air en forme. Il ne faut pas exagérer non plus.

Nous partons pour 1200m de D+, sous le soleil. Je sais que ce passage est capital pour la suite de mon aventure MIUtienne. Je suis un groupe, de temps en temps certains nous doublent, parfois nous doublons à notre tour des coureurs en perdition. Certains membres du groupe s’arrêtent.

Je garde en tête de toujours continuer à avancer même lentement mais à un moment je commence à bailler et à avoir des frissons. Alerte manque d’énergie ! Je continue un peu pour essayer de trouver un coin à l’ombre. Je me pose 5 minutes, mange une barre et repars ranquillement. Nous sommes encore dans la forêt mais tout en étant exposé au soleil.

Au bout d’un certain temps, nous débouchons sur des crètes qui emmènent vers le refuge du Pico Ruivo. Toute la fin de cette montée se fait avec des escaliers en pierre ou sur un chemin pavé.


 

Pico Ruivo : 71,5km / 5805m D+ / 17H44

Je reprends de la soupe au vermicelle, demande un nouveau strap au genou et passe aux toilettes.

Je tente un coca pour mon ventre.

Ce passage entre les 2 pics est juste incroyable. Nous avons un temps magnifique, la température commence à tomber. Le chemin creusé dans la falaise est impressionnant, nous empruntons des tunnels où je marche à tâtons car j’ai la flemme de chercher ma frontale dans le sac.

Les images parlent d’elles-mêmes.


 

Pico do Areeiro : 77,1km / 19H31

Ce n’est pas un ravito, juste un CP. Dommage, la terrasse panoramique avait l’air sympa. Nous nous rattraperons le lendemain.

Ça redescend et mon genou droit me fait toujours souffrir. Je ne peux pas descendre comme je le voudrais mais au moins je soulage mes cuisses avec les bâtons.

Chao de Lagoa : 81km / 6220m D+ / 20H25

Je prends la classique soupe au vermicelle + quelques trucs salés. Je remplis une flasque avec du café en prévision de la seconde nuit (Astuce : j’avais arrêté de boire du café une semaine avant la course afin d’augmenter son efficacité le jour J / Résultat probant, je n’ai jamais eu sommeil).

Traditionnel passage aux toilettes en repartant…

Je repars frontale sur la tête en compagnie d’une Française, son rythme en descente me convient bien et mon genou va bcp mieux, merci le strap de Pico Ruivo. La nuit ne va pas tarder. La descente n’est pas compliquée mais jusqu’à l’arrivée il y aura une certaine humidité sur les
chemins et il faudra être vigilant. Justement, bam ! Une belle gamelle sur les fesses. Pas de bobo sauf un gant déchiré.

Il y a tout d’un coup un bouchon dans une partie technique très glissante. Peut-être 30 personnes en file indienne alors que nous avions l’impression d’être isolés. Je ne double pas et évite de prendre des risques.

La dernière montée commence. Grâce au podcast ouff que j’ai écouté sur cette course, je sais que la première partie part sur une base de kilomètre vertical mais que la deuxième partie est un faux plat montant.

Je me sens bien et fait l’effort. Je remonte tout le groupe et me retrouve en tête au moment de commencer la partie plus facile. L’arrivée sur le ravito de Poiso est longue surtout que nous sommes trompés par un mariage organisé 2km avant.

Poiso / 90,4km / 6790D+ / 23H16

A ce point-là, je sais qu’il n’y a plus de montée. J’estime à 5 heures pour faire les derniers 25km. Cette partie de nuit n’est pas spécialement intéressante, je rattrape du monde, j’alterne course et marche. Les chemins sont glissants.

Juste avant le ravito de Larano, nous prenons une pente terrible, hyper glissante, j’ai l’impression de ne plus savoir descendre alors que ’habitude j’adore ça.
 

Larano / 103,9km / 6845m D+ / 26H22

Je repars derrière un Polonais que j’ai croisé au moins 5 fois pendant la course. Il repart en courant. Je lui laisse un peu d’avance mais le garde en point de mire. Nous longeons l’océan à environ 300m de hauteur en balcon. A un endroit, des guirlandes ont été installées, c’est super beau.

Je passe en mode Pacman (dont le Polonais), j’ai de bonnes sensations. Nous arrivons sur la Levada finale, interminable. Nous voyons au loin Machico, ville d’arrivée au Sud Est de l’île mais j’ai l’impression que nous nous éloignons au fur et à mesure…

A Machico, je tourne trop tôt à droite et me retrouve hors parcours. Une voiture qui passe me dit d’aller à gauche et une autre me dit de remonter. Je préfère prendre à gauche. La voiture passe devant le CP et dit que je me suis trompé. Pas de soucis pour eux, j’ai même droit à des cacahuètes.

Je récupère encore du monde, du 85km mais aussi du 115km. J’arrive sur la plage de Machico. Je vois un coureur au loin, il se retourne. Je préfère temporiser, lui laisser de l’avance pour finir seul. J’accélère progressivement pour tout donner sur les 300 derniers mètres devant les quelques spectateurs/accompagnateurs qui applaudissent. La voilà, la fameuse arche si désirée.


Machico / 115,7km / 6930m D+ / 28H24 / 446ème sur 950 au départ / 640 finishers

Check avec le speaker, je le félicite pour l’organisation de cette super course et pour la gentillesse des bénévoles.

J’ai fini « trop » vite, Cédric m’a manqué de quelques minutes. Paula est en train de dormir dans la voiture, arrivée 3h30 avant moi.

Endormi à 6h. Réveillé à 10h pour aller au podium. Pas de bobos, le top ! Merci à Paula de m’avoir poussé à faire cette course, merci à Cédric pour la logistique et le support.

Merci à Mélanie et à mes filles de me permettre de profiter des ses moments-là. Merci à mes copains d’entraînement qui me tirent vers le haut et à tous ceux qui m’ont encouragé avant et pendant la course.


Photos associées : MIUT 2019


Commentaires

Jean-Marc BAUJARD le jeudi 30 mai à 12:40

Merci pour le récit, et encore bravo à tous les deux!

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